Le "parler plouc" (et ceux qui ont du mal...)
Les ami(e)s, je viens pousser un cri à la sonnette d'alarme : ils sont parmi nous !
Nous connaissons tous des personnes ayant du mal à prononcer deux consonnes consécutives en fin de mot. Quelques exemples :
C'est ce que j'appelle le "parler plouc", et j'ai pendant des années mis en garde mes élèves contre cette terrible dérive...
D'ailleurs, par un beau jour d'octob, une élève au regard catastrophé m'interpelle dans la cour de récréation :
- Maître, maître ! Mes parents parlent plouc !
- Ce n'est pas grave, lui répondis-je. Nous sommes à Vilju. C'est normal.
Mais il y a encore plus drôle : les personnes qui n'arrivent pas à dire certains mots. Je sais, ce n'est pas bien de se moquer, mais ça me fait hurler de rire !
J'en connais (et vous ?) qui ne disent pas "quelqu'un", mais "quinquin" (et pas des nordistes).
J'ai eu un ami qui disait "captus" pour "cactus".
Sans parler des milliers de gens qui ne savent pas dire "pneu", se réfugiant dans un pitoyable "peuneu" bien commode, ou (plus drôle) disant "mneu" ! Si si, ça existe !
Alors testez vos relations, faites-leur dire cette phrase :
"Le quatre décembre, j'allais en auto acheter un concombre et du sucre en poudre quand j'ai roulé sur un cactus et crevé un pneu ; j'ai cherché quelqu'un pour m'aider."
Mais surtout, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font...
- Mais où va-t-il chercher tout ça ?
- Dans ton...